Si certains jardiniers amateurs n’hésitent pas à manier le sécateur, il peut parfois être intimidant de réduire un arbuste ou une plante à laquelle on tient. De là à s'armer d'une scie ou d'une tronçonneuse pour élaguer soi-même un arbre...
La meilleure précaution pour éviter de faire plus de mal que de bien est avant toute chose de se renseigner et de consulter les périodes, méthodes et techniques de taille appropriées.
Ce sont les informations que nous partageons avec vous dans ce guide complet de la taille et de l’élagage.
Pourquoi faut-il tailler les arbres ?
On pourrait penser que, dans la nature et sans l’intervention humaine, la plupart des végétaux se développent bien et grandissent sans avoir besoin d’aucune intervention extérieure.
Ce n’est que partiellement vrai.
La plupart des arbres "dans la nature" font l’objet de contrôles et d’entretien régulier, notamment par l’ONF et les propriétaires de parcelles boisées.
Ensuite, si vous n’intervenez jamais sur vos arbres, arbustes ou plantations, vous vous retrouverez rapidement avec une véritable jungle !
Enfin, dans l’agriculture, la taille des végétaux améliore infiniment le rendement et la qualité de la production.
Taille ou élagage : quelle différence ?
Taille et élagage ne veulent pas dire la même chose.
Pour commencer, même si on peut tailler ou élaguer un arbre ou arbuste, on ne fait que tailler une plante. Question de vocabulaire.
Là ou l’élagage aura tendance à supprimer, la taille jeune arbre ou arbre ancien va entretenir et conserver.
Un jardinier peut faire de la taille, alors que seul l'élagueur grimpeur est habilité à faire de l’élagage (qui se rapproche plus du bûcheronnage que du jardinage). Les équipements et le matériel sont généralement plus lourds, et les conséquences plus importantes.
Jadis, les arbres ne servaient qu’à produire du bois. On ne portait pas grand intérêt à leur aspect ornemental, et encore moins écologique.
La taille est donc apparue comme « discipline » assez récemment, pratiquée par les jardiniers amateurs et les producteurs. Le végétal est désormais devenu un plaisir et un loisir !
Quels arbres ou plantes faut-il tailler ?
Si, dans l’absolu, toutes les espèces végétales peuvent être taillées, toutes n’ont pas le besoin impérieux de l’être.
Les végétaux qui ne se taillent pas
À l’inverse, certains végétaux peuvent très mal réagir à la taille d’arbre :
- palmiers
- fougères
- cactées
- orchidées
De même les adventices ne se taillent pas, ni une grande partie des plantes potagères.
Les espèces invasives ne se taillent pas : elles s’éliminent par arrachage !
On ne taille pas non plus les plantes aquatiques.
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Comment tailler les conifères ?
Conifère ou résineux ?
Comment savoir si un arbre est un conifère ou un résineux ? Facile. C’est exactement la même chose. Le conifère est un résineux, et inversement. Les deux termes sont synonymes et ne distinguent pas deux espèces botaniques différentes.
Ils ont généralement une beauté assez singulière, avec un port très élancé et très ferme, les branches se tiennent bien entre elles. La ramification est presque toujours axillaire.
Leur organe reproducteur est un cône, d’où le terme de conifère. Le cône abrite les graines, pendant toute la durée de leur développement, enfermées dans des logettes complètement closes.
On oppose typiquement cette famille d’arbres aux feuillus, en raison de la présence de résines huileuse et le fait que ces arbres n’ont pas de feuilles, mais des aiguilles ou écailles. Les résineux sont, en majorité, persistants. C’est-à-dire qu’ils ne perdent pas leurs aiguilles ni ne jaunissent pendant l’hiver.
Ce sont des arbres qui résistent très bien à la sécheresse et au froid. Environ 60 % des espèces de résineux ou conifères sont endémiques de la zone tempérée.
Les conifères ont un arbre généalogique à embranchements assez complexes à distinguer, dont principalement : pins, melezes, epiceas, cathayas, cèdres, sapins, keteleerias, tsugas, araucarias, wollemias, cypres, sequoias, génévriers, thuyas, taxodes…
Même si certains conifères peuvent atteindre plus de 100 mètres de hauteur (Sequoiadendron gigantea), ce sont des arbres ou arbustes qu’on retrouve souvent dans les haies de jardins.
Liste des principaux résineux de nos jardins
Il existe environ 650 espèces de résineux, ou conifères, dans le monde. Voici les plus courants sous nos latitudes.
Nom des conifères | Caractéristiques principales | Nos conseils pour tailler les conifères |
---|---|---|
Pin mugo | Petits et discrets, ombrage minime et hauteur modérée | Quelle période pour tailler les thuyas ? |
Cèdre du japon Acacia | Peuvent monter très haut à maturité
| Quelle est la période taille sapin ? |
Libocèdre | Conifères « hybrides », variétés récentes
| Comment tailler des conifères rampants ? |
Pinus mugo « Varella » | Conifères nains pour pots, terrasses et balcons
| Quand faire la taille des conifères nains ? |
Quand tailler les conifères ?
Un des inconvénients principaux de la taille des résineux est la sécrétion de résine, qui endommage la lame de coupe et qui va abonder si l’arbre se sent « attaqué ».
C’est pourquoi la période de taille des conifères se situe en juin-juillet ou au contraire en hiver, pour tailler au moment où la résine sera le moins abondante.
Si vous préférez pincer vos conifères plutôt que les tailler, le printemps et l’automne conviendront parfaitement.
Planter, arroser et entretenir les conifères
Assez faciles à cultiver passé la période de plantation et les deux premières années, les conifères exigent assez peu d’entretien.
Si vous les utilisez en couvre-sol ou plantation de rocaille, ils garniront assez rapidement vos massifs.
En haie, ils peuvent facilement selon l’espèce gagner jusqu’à 80 cm de hauteur en une année : choisissez bien si vous ne voulez pas tailler votre haie 3 fois par an !
Périodes de plantation : les conifères se plantent de septembre à octobre, après les grosses chaleurs et hors période de sécheresse. Il faut toutefois que le sol soit encore suffisamment chaud pour que l’enracinement se passe bien. Si votre climat est doux vous pouvez planter jusqu’en octobre. Sinon, attendez le redoux fin avril-début mai.
Type de sol : les résineux aiment un sol acide, mais bien drainé.
Exposition : vos conifères apprécieront un bon ensoleillement.
Arrosage : arrosez beaucoup la première année lorsque votre conifère est encore fragile. Si les racines dessèchent, l’arbre mourra rapidement. Vous pouvez ensuite arroser de manière plus sporadique. Attention, le sol doit être bien drainé et respirant. Sinon, au contraire, les racines risquent le pourrissement.
Pourquoi et comment tailler les résineux ?
Du fait même de leur silhouette typique (pour la plupart) et monoaxiale, la taille des résineux n’est pas forcément recommandée.
La mode de la taille des conifères en "nuages"
La plupart des conifères sont soit :
- élancés et hauts
- coniques ou pyramidaux
Mais lorsque ceux-ci sont plantés en haie, vous pourriez vouloir garder le contrôle sur leur hauteur.
Certains jardiniers aiment donner à leurs conifères un air de topiaire, en sculptant leur volume.
Il est assez difficile de « rajeunir » une haie de conifères vieillis avec la taille : les bois anciens sont épais et les nouveaux rameaux auront du mal à percer.
Les conifères sont malheureusement victimes de nombreuses maladies parasitaires. Au moindre signe de leur présence : traitez et coupez les branches infectées.
Comment tailler un sapin bleu ?
Lorsqu’ils ont pris trop de hauteur, la cime des résineux aura tendance à s’aplatir : en ce cas un éclaircissement du houppier peut aider en allégeant la ramure pour redresser la flèche.
Si vos conifères s’aplatissent au sommet, éclaircissez la couronne, c’est encore la meilleure manière de tailler sapin trop haut sans devoir l’étêter. Conserver la flèche est en effet indispensable pour permettre la croissance de l’arbre et lui garder son allure naturelle !
La taille du sapin bleu consiste à rectifier la forme si la flèche plie, et à supprimer les branches redressées anormalement.
Comment tailler un épicéa ?
Les épicéas font partie des résineux qui peuvent atteindre de grandes hauteurs, et qui ont besoin de grand terrain, loin des limites mitoyennes.
Élaguer les nouvelles branches basses sur la base du tronc répond essentiellement à un besoin humain : pour permettre aux habitants du terrain de se mettre sous leur ombre ou de circuler autour (attention à la résine).
Commencez par ôter toutes les branches déperissantes ou gênantes.
Créez des aérations dans la couronne pour favoriser la pénétration du vent ou de la lumière. Vous pouvez couper des branches jusqu’à 10 cm de section : les résineux cicatrisent plutôt bien.
Les bases de la taille pour débutants
Il sera évidemment plus facile de se lancer avec une taille d’entretien ou une taille douce : couper le bois mort, les fleurs fanées ou les branches cassées, mais également pour redonner une forme au plant.
Évitez de vous lancer avec une taille d’arbre fruitier : vous pourriez, si vous vous y prenez mal, compromettre toute votre récolte de l’année.
Comme geste de base de la taille, vous pouvez également tailler ce qu’on appelle un puits de lumière dans votre arbre. Cela consiste à créer un « couloir » d’aération et de lumière, en gardant les bourgeons dirigés vers l’extérieur.
Assurez-vous que votre coupe soit toujours :
- nette : utilisez un outil affûté
- propre : désinfectez votre outil
- en biais : il faut que l’eau de pluie s’écoule facilement et ne stagne pas en « plateau »
Si vous n’y connaissez pas grand-chose, vous pouvez sans hésiter « nettoyer » vos arbres et plantes en retirant les fleurs fanées et fruits momifiés.
De manière générale : ne touchez jamais au tronc ou aux rameaux principaux de vos plants, qui sont déjà au stade de bois.
Si vous repérez des signes de parasites, champignons ou maladies :
- Éliminez immédiatement la partie touchée si elle est encore très localisée et n’a pas gagné les parties centrales.
- Faites identifier la menace par des experts (forums, recherches sur le web, conseillers en jardinerie…) en vous aidant d’une photo, afin de savoir quel est le soin à adopter.
Ayez toujours à portée de main un cicatrisant naturel à base d’argile, pour appliquer sur l'écorce que vous auriez lésée par inadvertance.
Mieux vaut tailler moins que trop si vous n’êtes pas sûr de vous.
Les outils de base de la taille sont :
- pierre à aiguiser
- sécateur
- coupe-branche
- cisaille
- scie à élaguer ou égoïne
- taille-haie électrique
- une échelle ou un échafaudage stable
- du cicatrisant à arbre naturel (argile ou propolis)
- l'équipement de protection individuelle
Les étapes de la taille
- Renseignez-vous sur ce qu’il est possible de faire pour l’arbre ou la plante à tailler. Quelle est la méthode de taille adaptée ? Est-ce le bon moment ? Quelles sont les précautions à prendre.
- Munissez-vous de bons outils.
- Désinfectez votre matériel : utilisez de l’alcool ou de l’eau de javel, afin de ne pas transmettre de maladies d’un spécimen à l’autre.
- Préparez la zone : dégagez au sol tout ce qui pourrait vous gêner, ou tout ce qui pourrait subir des dégâts en cas de chute de grosse branche.
- Si vous utilisez du matériel électrique avec fil, assurez-vous que celui-ci ne reste pas accroché quelque part. Organisez également un espace pour récupérer les déchets végétaux : soit une broyeuse, soit une remorque.
- Avant de commencer la coupe, évaluez l’aspect général de la plante : santé, présence de parasites ou de maladies, structure et forme, branches à risque, présence de câbles électriques, présence éventuelle de nid (la taille est interdite pendant la période de nidification et de ponte) ou d’insectes dangereux (nid de frelons…)
- Commencez par supprimer le bois mort, les parties abîmées ou malades, les fleurs fanées, les rameaux qui se croisent ou qui gênent…
- Veillez à avoir des gestes nets et précis, avec une coupe bien franche. Si la branche est trop dure pour un sécateur, utilisez une scie. La coupe doit toujours être faite en biais pour que l’eau ne stagne pas sur la blessure.
- Pour l’élagage en hauteur, mieux vaut confier le travail à un grimpeur-élagueur.
- Si vous blessez par inadvertance l’écorce ou une branche : appliquez du cicatrisant naturel.
- Enfin, ne laissez jamais de grosses branches ou tas de bois se décomposer sur place : le pourrissement pourrait entraîner la venue de parasites et champignons. Tronçonnez ou broyez et mettez vos restes dans le compost ou utilisez-les en paillis.
Techniques de taille
Les différentes techniques de taille sont adaptées :
- aux espèces végétales ou essences d’arbre
- aux besoins : récolte, mise en forme, entretien
- à l’âge et à la taille de l’arbre ou du plant
Voici les principales.
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Le saviez-vous ?
La taille des topiaires
L’art topiaire, ou taille des topiaires, est une taille de formation typique, à vocation purement artistique est esthétique.
Cela consiste à tailler les buis, ifs et chèvrefeuilles à petites feuilles, genévriers, ou encore petits sapins, cyprès ou thuyas, pour leur donner une forme décorative : boule, spirale, forme animale, géométrique, cube, cône, ou formes figuratives… On peut même la pratiquer en taille arbre tige (rosiers, bougainvilliers tressés, etc.)
Elle doit être entretenue régulièrement, pour que la forme reste nette.
Ce genre de taille ne vise pas en premier lieu la santé de la plante, mais la décoration du jardin. Toutefois elle ne doit pas être faite au détriment de son développent. On utilise généralement des tuteurs, des structures en bois ou en métal qui servent de gabarit, et un mini taille haie ou cisaille.
Techniques d’élagage
L’élagage concerne surtout les arbres. Il est réservé aux artisans élagueurs, et aux grimpeurs-élagueurs si on a affaire à un sujet particulièrement haut. Ces professionnels sont qualifiés pour utiliser un équipement dangereux, et travailler au bout d’un harnais, sans endommager des arbres de 10, 20, 50 ans, ou plus que centenaires.
Voici les principales techniques d’élagage :
Quelle est la période de taille ?
Le calendrier de taille sera également fonction de la zone géographique dans laquelle vous vous situez (climat) et des raisons pour lesquelles vous taillez.
La période de taille idéale dépendra de l’objectif de la taille : fructification, ornement, régénération, entretien…
De manière générale, on peut tailler toute l’année, à l’exception :
- des périodes de gel (taille et gel font très mauvais ménage ! La taille hivernale n’est supportée que dans les pays chauds)
- des périodes actives de fructification
- des périodes très humides
- des périodes de sécheresse et de canicule
Il faut préférablement tailler pendant le repos végétatif : entre la chute des feuilles et les premiers bourgeons (montée de sève).
Pour les essences de bois à production de sève importante (érable, noyer, bouleaux) : on ne taille pas entre décembre et avril.
On peut également faire une taille au moment de la plantation, à savoir idéalement au printemps ou à l’automne.
Tailler en hiver est possible, sous les climats doux, pour les arbres fruitiers à pépins (pommiers, poiriers…) alors que les arbres fruitiers à noyaux (cerisiers, pruniers…) ne doivent pas pas être taillés après août-septembre pour garantir la meilleure cicatrisation possible.
La cicatrisation des arbres
Les arbres et les plantes sont des êtres vivants. Coupez n’importe comment, n’importe où et à n’importe quel moment et vous pourriez faire subir des dommages irréversibles à votre arbre.
C’est la raison pour laquelle ce n’est qu’à la condition que la taille soit bien pratiquée qu’elle sera bénéfique à votre plant.
Si la coupe est mal faite, la cicatrisation ne se fera pas bien, et la blessure deviendra une porte d’entrée aux maladies, aux champignons, à la moisissure et aux nuisibles.
Contrairement à l’expression du reste, un arbre ou une plante ne cicatrisent pas : ils compartimentent. C’est-à-dire qu’ils viennent recouvrir la partie blessée avec des cellules saines (mais la blessure, la partie endommagée, reste prisonnière des nouveaux tissus (bourrelets de cicatrisation).
Quoi que vous fassiez, assurez-vous que vos outils soient bien affûtés et désinfectés, ayez des gestes sûrs et nets, et coupez toujours en biais, au plus près des zones naturelles de régénération (bourgeons dormants).
Le docteur Alex Shigo a développé la science de la pathologie de l’arbre et les aspects scientifiques aujourd’hui appliqués dans le métier d’élagueur, pour les soins à apporter aux arbres d’agrément.
Avant lui, on pratiquait encore l’élagage avec des gestes plus nuisibles que bénéfiques : les griffes de grimpe blessantes pour l’écorce, la taille sévère arbre, le goudron de Norvège… Il a élaboré les principes de l’arboriculture moderne.
Pourquoi faire appel à un professionnel pour votre taille ?
Un élagage en hauteur ne devrait être réalisé que par un élagueur-grimpeur, formé et équipé pour ce genre d’intervention, tant sur le plan de la sécurité que sur celui de l’arboriculture et de la connaissance des arbres.
Tous les jardiniers ne sont pas arboriculteurs : interrogez les professionnels avant de leur confier une telle tâche.
Si la taille des plantes et des jeunes arbustes est moins risquée, la taille des arbres adultes a tout à gagner à être laissée entre les mains d’un professionnel, qui connaîtra les saisons adaptées, qui aura le savoir-faire et les outils pour procéder.
Voyez cela comme un investissement : une taille ou un élagage mal géré et vous pourrez perdre un arbre de plusieurs décennies, que vous n’aurez plus d’autre choix que de recéper ou d’abattre et déraciner.
La perte affective esthétique et matérielle est largement supérieure au tarif d’un élagueur professionnel !
On pratique une taille de formation, dès la plantation, puis régulièrement, au moins 2 fois par an.
Au printemps ou à l’automne, mais toujours en dehors de la période de nidification.
Pour un vieil arbre, on pratiquera une taille de préservation ou de régénération. Si l’arbre est trop vieux, il faudra se décider pour un recépage, ou un bouturage progressif.
Pour les arbres fruitiers, en particulier les pommiers et autres arbres à pépins, on va chercher à créer un axe libre à un arbre, par une conduite sans taille.
Cela consiste à arquer les rameaux porteurs de fruits et à diminuer l’influence de l’hormone émise par le bourgeon terminal, sur des arbres greffés.
Pour ce faire, attachez des poids aux extrémités des rameaux à courber, en liant le rameau au tronc avec un lien souple (en septembre). Au bout de 3 ans environ, le poids des fruits en bout de branche suffira à cambrer les rameaux naturellement.
En arboriculture, une forme libre de plein vent se retrouve surtout sur les arbres fruitiers de plein champ, peu exigeants en traitements.
Le processus est long : il faut environ 8 ans pour aboutir à une forme libre de plein vent, dont au moins 3 ans de tuteurs. Les tiges et demi-tiges sont greffées sur des plants issus de semis, afin d’obtenir plus vigoureux et plus résistant.
La forme libre de plein-vent a l’avantage de ne pas être exigeante en taille de fructification et de donner des arbres qui produisent pendant près de 80 ans.
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